Travail de nuit : quels métiers ? Pour qui ?

Un employeur peut recourir au travail de nuit mais son champ d’application est clairement défini par le droit du travail. Le travail de nuit est soumis à des règles strictes notamment en matière de durée du travail, l’obligation de temps de repos, de certaines compensations financières, familiales et doit faire l’objet d’un suivi médical adéquat.

Le code du travail qualifie de travail de nuit, toute activité de travail qui débute au plus tôt à 21 heures et qui prend fin à 7 heures du matin au plus tard. Le travail de nuit doit respecter un certains nombre de conditions afin que le salarié soit autorisé à l’exercer. L’entreprise qui emploie des salariés travaillant la nuit doit obligatoirement faire figurer cette particularité soit dans la convention collective ou l’accord collectif d’entreprise soit dans une convention spécifique ou un accord de branche. Le droit du travail qualifie de travail de nuit, si le salarié est soumis à ce rythme deux fois par semaine selon ses horaires  habituels et qui incluent au minimum trois heures pendant la nuit. Il s’agit aussi de travail de nuit si un salarié travaille de nuit  270 heures sur douze mois consécutifs.

Un grand nombre de salariés sont concernés par le travail de nuit et les chiffres sont plutôt croissants. En première position arrive bien sûr toutes les professions du secteur médical puis certains métiers de la fonction publique comme les policiers, les gendarmes les militaires... Figure également sur la liste des métiers de la nuit, des enseignants, du personnel d’aéroport, des pilotes, des salariés de la restauration etc. Si certains de ces travailleurs le vivent très bien et se sont adaptés à ce rythme de travail insolite, d’autres éprouvent davantage de difficultés à s’habituer à travailler la nuit.

Le droit du travail prévoit que la personne qui travaille la nuit bénéficie en contrepartie d’un certain nombre de jours de repos pour compenser les désagréments causés par le travail de nuit. Les salariés perçoivent en général une compensation financière plus ou moins élevée. On constate également que le travail de nuit est le plus souvent motivé par des raisons financières et ne correspond pas vraiment à un choix personnel. Le travail de nuit sur le long terme est considéré comme nocif pour la santé raison pour laquelle le salarié de nuit fait l’objet d’un suivi médical spécifique par application des articles L 3122-32 du droit du travail.

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